Pour qui ?
Mon approche peut vous aider si, par exemple, vous vous dites :
Peut-être avez-vous déjà essayé de maigrir…
Consulter est rarement le premier réflexe quand on souhaite perdre du poids ou stopper une prise de poids. Si vous souhaitez maigrir, vous avez probablement déjà essayé une ou deux techniques pour y arriver : supprimer ou limiter certains aliments par exemple. Peut-être avez-vous également déjà consulté et reçu des conseils pour savoir quoi et combien manger. En suivant ces conseils quelques semaines voire quelques mois, on peut avoir le plaisir de voir une perte de poids. On se dit alors qu’on sait maintenant ce qu’il faut manger, pour maintenir ce nouveau poids qui plaît et qu’il suffit de s’y tenir.
Les reprises inévitables après un régime
Le problème, c’est que, même si, au début, on peut arriver à suivre les conseils avec une certaine facilité, les envies des aliments supprimés reviennent petit à petit et deviennent envahissantes. Le stress à l’idée de craquer, les inquiétudes par rapport aux repas festifs ou familiaux, l’obsession du poids prennent de plus en plus de place. Les craquages et les excès avec la culpabilité ne sont alors pas loin. Les kilos non plus. C’est l’effet yoyo. On reprend soit tout le poids perdu soit plus. Il est prouvé que 2 à 5 ans après une perte de poids obtenue en contrôlant son alimentation, 90 – 95 % des personnes ont déjà repris au moins la totalité des kilos. De plus, environ la moitié reprend plus de kilos qu’elles n’avaient perdus. Faire un autre régime pour re-maigrir aura les mêmes effets. Au fil des régimes, pour des raisons physiologiques et psychologiques, le poids monte. Si les régimes font grossir à la longue, ils ne sont pas toujours à l’origine de la prise de poids mais plutôt un facteur aggravant. Parfois, cependant, avec la pression minceur, on peut tout à fait se mettre au régime alors qu’on n’a pas d’excès de poids au départ. A force de faire le yoyo, on finit par en avoir.
Aborder les choses autrement que par un régime pour en éviter les effets de yoyo
Il est donc urgent d’arrêter de se nourrir d’une façon qui implique de tels inconvénients. Or changer de logique alimentaire n’est pas si simple. C’est ce travail que je vous propose pour mettre fin au phénomène de yoyo pondéral ascendant. Peut-être faites-vous partie des personnes qui n’ont jamais fait de régime et qui aimeraient bien continuer à les éviter pour ne pas partir dans les phénomènes de yoyo, mais qui aimeraient perdre du poids ou arrêter d’en prendre.
Quel que soit votre cas, nous pourrons regarder ensemble ce qui a généré cette prise de poids, ce qui empêche de reperdre et les points où des changements sont possibles pour augmenter la probabilité d’une perte de poids ou du moins d’un arrêt de la prise.
Penser aux aliments limite la place pour les pensées sur le reste
Contrôler son alimentation. Qui n’en rêve pas ? C’est ce qu’on nous conseille partout : compter les fruits et légumes, vérifier la teneur en gras ou en sucre de nos aliments, regarder si l’heure où on mange est acceptable… C’est courant, répandu, mais compliqué aussi, au moins à la longue. Les pensées se centrent de plus en plus sur l’alimentation et nous empêchent parfois de nous concentrer sur autre chose qui serait pourtant important pour nous : travail, études, écoute des proches…
Ne penser qu’à manger, c’est agaçant et stressant
On pense au déjeuner de midi en se levant et au dîner pendant le déjeuner. On se couche en pensant à ce qu’on a mangé dans la journée et ce qu’on voudra ou ne voudra surtout pas manger le lendemain. Avec tout ça, l’anxiété est largement au rendez-vous et l’envie de manger est quasi permanente. On risque alors fortement de trop manger en compulsant ou de grignoter sans cesse.
Bonne nouvelle : il est possible de sortir de ces prises de tête et voir le stress et les envies de manger diminuer et souvent le poids aussi.
L’alimentation intuitive permet de manger la quantité juste
Avec plus de 20 ans d’expérience dans l’alimentation intuitive, je peux vous guider sur le chemin vers une alimentation basée sur vos besoins à chaque instant. L’alimentation intuitive est une approche mise en place il y a bientôt 30 ans et qui permet de manger selon les indications du corps, comme une personne qui n’aurait jamais fait de régime : manger avec plaisir les aliments qui font envie, repérer que le plaisir s’estompe après une quantité adaptée aux besoins et voir l’envie disparaître à ce moment-là. Cela permet de s’arrêter sans difficulté après des quantités correspondant aux besoins.
L’alimentation intuitive permet de faire les bons choix d’aliments
Cette façon de manger permet aussi la régulation nutritionnelle d’omnivore qui est la nôtre de nous guider vers les aliments dont nous avons besoin et d’éviter ceux dont nous n’avons pas besoin à un moment donné. Les recherches sur les effets de l’alimentation intuitive mettent en évidence que les personnes qui mangent ainsi ont un poids plus bas et moins de carences que les personnes qui cherchent à suivre des consignes diététiques.
Vous pouvez en lire plus sur l’alimentation intuitive ici
La difficulté à s’arrêter sur certains aliments
« Je ne peux pas manger juste un carré de chocolat. Je mange toute la tablette ! », « Je ne peux pas m’arrêter sur le fromage car j’adore ça. J’en mange à m’en rendre malade ! » ou encore « La pizza, c’est juste pas possible d’en laisser, même si je n’en peux plus ! » … Ceux et celles qui ont essayé peuvent en témoigner : Arrêter de manger un aliment alors qu’on en a encore envie est le plus souvent mission impossible. La volonté ne suffit généralement pas, ou si rarement lorsque l’envie est encore présente.
L’objectif consiste donc à faire disparaître l’envie après des quantités plus petites. Les personnes qui n’ont jamais cherché à limiter des aliments le font sans aucun problème. Or, quand on est passé par la logique de limitation de certains aliments, un certain nombre de phénomènes s’opposent à cela, mais ils se surmontent. Je vous propose un travail ciblé et personnalisé pour sortir de cette difficulté.
Le binge eating disorder (BED) ou l’hyperphagie boulimique
Trop manger peut aussi être de véritables les crises où on mange de très grandes quantités au point de se sentir vraiment mal à la fin. On mange souvent seul.e dans ces situations. Il s’agit alors d’hyperphagie boulimique, le BED ou le binge eating disorder. C’est un trouble du comportement alimentaire défini officiellement en 2013 et qui est; bien plus répandu que l’anorexie et la boulimie. Les personnes qui en souffrent font des crises qui s’apparentent à des crises de boulimie mais sans se faire vomir ni d’utiliser d’autres stratégies dangereuses pour la santé pour éviter la prise de poids.
Avant les crises, les personnes en souffrent ressentent une furieuse envie de manger et n’arrivent pas à s’arrêter avant d’avoir mangé une très grande quantité de nourriture, qui donne une sensation de remplissage très forte voire douloureuse. Cela peut avoir un effet apaisant en cas de grande souffrance psychologique, car ça détourne l’esprit de la souffrance émotionnelle, ou très pénible et culpabilisante, ou les deux en même temps l’un ou l’autre ou selon les moments… Si l’anorexie et la boulimie concernent surtout les femmes (même si au moins 1 cas sur 10 est un homme), l’hyperphagie boulimique, ce trouble frappe sans distinction de genre.
Traiter le trouble et non l’aggraver
Comme il n’y a pas de stratégie de réduction de poids après les crises, en fonction de leur fréquence et leur intensité, les personnes qui souffrent de ce trouble sont le plus souvent en surpoids ou en obésité. Malheureusement, cela a pour effet qu’un grand nombre de soignants, ainsi que la personne qui en souffre, mettent l’accent sur le poids et appliquent des conseils diététiques qui ne font qu’aggraver le problème. Or, il s’agit d’un troubles du comportement alimentaires aussi complexe que les autres et qui nécessite, comme eux, une prise en charge spécialisée.
Mon parcours est spécifiquement centré sur les troubles du comportement alimentaire. Titulaire d’un diplôme universitaire dans ce domaine et enseignante depuis plus de nombreuses années sur ce thème à l’Université d’Auvergne et dans la formation des infirmières à Clermont-Ferrand, je suis spécialisée dans l’accompagnement de personnes souffrant de ce trouble. Selon l’intensité des troubles et de la souffrance psychique qui le sous-tend, il peut être utile d’associer un suivi psychologique au suivi sur l’alimentation.
Vous pouvez en lire plus sur les troubles du comportement alimentaire ici
Si vous faites beaucoup de yo-yo, c’est que vous avez fait preuve de beaucoup de volonté !
Si votre poids fait le yo-yo, c’est que vous avez très probablement fait preuve d’énormément de volonté et ce depuis des années. Les pertes de poids qui font les parties de descentes du yo-yo correspondent souvent à des périodes où on suit un régime ou des restrictions alimentaires ou on « fait attention » ou se « prend en main »… Quel que soit le nom qu’on donne au contrôle mental de l’alimentation, cela demande une attention de tous les instants.
Malheureusement, au bout d’un temps variable d’une personne à l’autre, (et généralement de plus en plus court au fil des régimes), toute la volonté du monde ne suffit plus à faire barrage aux besoins d’aliments dont le corps a été privé, qu’on soit d’accord avec ces besoins ou pas. Un yoyo ne remonte pas plus haut que son point de départ. Le yoyo pondéral est malheureusement, le plus souvent, un yoyo ascendant : au fil des variations de poids, celui-ci augmente.
Sortir des cercles infernaux des pertes et reprises de poids
Pour sortir de cette spirale et arrêter la prise de poids voire inverser la tendance, il est nécessaire de sortir de la logique des régimes et faire le point de ce qui se passe plus globalement. Or, la logique des régimes est souvent très ancrée et nécessite généralement de l’aide pour en sortir.
Pour certaines personnes, le poids fait le yo-yo sans qu’il n’y ait de régime mais parce qu’en fonction des événements de vie, les envies de manger ainsi que l’appétit augmentent ou diminuent. Il est alors nécessaire de bien comprendre ce qui se joue pour cheminer vers une alimentation qui permette de diminuer le plus possible ces variations pondérales néfastes pour la santé.
Régimes et repas conviviaux, un mariage pas toujours très heureux !
Les conseils à propos des aliments à manger et à éviter pour perdre du poids, être en bonne santé et ne pas grossir sont nombreux. Ils sont présentés comme des principes simples à suivre pour des personnes de qualité, rationnels, pleines de volonté qui veulent prendre soin d’elles. Ainsi, souvent, lorsqu’on se promet qu’on mangera ceci mais pas cela, on ne pense pas que ça sera difficile.
C’est souvent au fil du temps qu’on réalise que répondre à des invitations, sortir au restaurant, inviter des amis ou de la famille chez soi, voire simplement dîner en famille est devenu un vrai casse-tête et une source de stress au lieu d’être une occasion joyeuse de se faire du bien.
Chercher à suivre des règles diététiques impacte notre relation avec les autres
On est à fleur de peau, s’agace facilement et le plaisir gustatif et l’attention envers les autres lors des repas (et à d’autres moments aussi) sont alors diminués car on s’inquiète des kilos qu’on a peur de prendre avec tous ces écarts par rapport aux règles qu’on tente de suivre. Dans certains cas, pour éviter tout cela, on se met à refuser tout repas convivial et s’interdit des moments d’échanges avec des êtes chers. Souvent, on réalise au fil du temps que, même si un contrôle continu de l’alimentation permet d’avoir un poids qui nous plaît, le reste ne plaît pas vraiment pas. Le plus souvent, malgré toutes ces prises de tête, le poids ne descend pas ou continue de monter.
Retrouver la joie de vivre et de manger avec les autres
Il est fort heureusement tout à fait possible de sortir de cette logique pour retrouver ces moments de joie de vivre sans s’exposer à des prises de poids. Je peux vous accompagner sur ce chemin.
Regarder son corps : pas toujours une expérience confortable !
La pression que nous vivons actuellement autour des formes corporelles est difficile à vivre pour la plupart d’entre nous. Lorsqu’on regarde les recherches à ce sujet, quasiment aucune femme peut dire qu’elle n’a pas de temps en temps des pensées négatives à propos de son corps ou d’une partie de son corps. Quel que soit leur poids, des millions de femmes trouvent très désagréable de se voir sur des photos, des vidéos, dans les reflets des vitrines, devant un miroir le matin ou dans un magasin de vêtements. Regarder des photos de corps parfaits dans le médias a un effet négatif bien documenté sur l’estime de soi. Ces dernières années, l’insatisfaction corporelle a cessé d’être le propre des femmes et s’étend à tout le monde.
En attendant de voir ce corps qu’on espère, le temps passe…
Lorsque nos pensées à propos de notre corps nous font souffrir, le réflexe tout naturel est de vouloir modifier notre silhouette pour nous sentir bien sous notre propre regard et celui des autres. Se dire que demain, on s’y met et qu’on va y arriver nous détend un peu. On se dit que ne sera qu’une question que de quelques semaines ou de mois et ces pensées négatives sur nous seront du passé. Le lendemain la lutte commence. Qu’on perde ou pas dans un premier temps, au lieu d’être soulagé.e par un corps dans les normes, on se retrouve à penser à son poids en permanence sans, le plus souvent, atteindre une silhouette qui nous plaise. Parfois le résultat n’est pas au rendez-vous, on reprend les kilos perdus (si on en a perdu) mais on se dit qu’on finira par y arriver. Parfois, l’attente se compte en années. Pendant ce temps, on pense à son corps et à son poids en permanence. On passe des heures, des jours et des mois voire des années à se critiquer puis, si la perte de poids est au rendez-vous pour au moins quelques kilos, à avoir peur de les reprendre. Le stress monte et l’estime de soi chute.
Plus je veux aller mieux avec mon corps et moins ça va !
Par moments, ces pensées se dissipent avec les activités et points d’intérêt dans la journée et on n’y pense plus. Parfois, elles font des heures supplémentaires et viennent envahir l’esprit à tout moment. Elles nous empêchent de profiter de la vie de maintenant au profit de la vie qu’on espère avoir quand les kilos seront partis et que tout ira bien. L’auteure américaine Geneen Roth, une des premières à dénoncer la course à la minceur et les restrictions alimentaires dès les années 1980 l’a dit si élégamment : « J’attendais d’être mince pour commencer a vivre. Quand je perdais du poids, j’attendais que la vie commence »
Regarder les faits et choisir ce qui fonctionne le mieux à tout point de vue
Je vous propose une aide pour sortir de ces pensées envahissantes sur le poids afin de manger de façon adapté à vous besoin en vous laissant guider par votre régulation alimentaire naturelle comme les personnes qui n’ont jamais fait de régime. Cela laisse la tête libre de penser à autre chose comme les relations avec ceux qui vous aimez ou les choses que vous avez vraiment envie de faire dans la vie…
Dans l’environnement alimentaire et médiatique qui est le nôtre, il y a de quoi se sentir perdu, anxieux ou simplement curieux devant tant d’informations contradictoires et incomplètes et se demander par exemple :
- Est-ce que ma façon de manger est normale ?
- Dois-je changer mon alimentation ?
- Que manger pour être en bonne santé ?
- Est-ce que certains aliments empêchent de grossir ?
- Quels aliments éviter ?
- Est-ce que jeûner est bon pour la santé ?
- Qu’est-ce qui fait grossir ?
- Qu’est-ce qu’une portion normale ?
- Comment concilier plaisir, convivialité, santé et poids ?
- Ai-je une addiction au sucre ?
- Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?
- Qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée ?
- Doit-on manger le matin ou doit on l’éviter ?
- Doit-on manger léger le soir pour ne pas grossir ?
- Peut-on se passer de viande ou diminuer sa place et rester en bonne santé ?
- A partir de quand c’est « trop gras » ou « trop sucré » ?
- …
- …
Dans notre entourage, chacun a généralement un avis plus ou moins arrêté de ce qui serait bon et ce qui serait mauvais. Le problème c’est que ce les discours des uns et des autres ne sont pas les mêmes. Les discours qu’on peut lire ou entendre ailleurs non plus. C’est anxiogène car il y va quand même de notre santé.
Les consultations sont l’occasion de poser toutes ces questions et d’autres encore. Nous analyserons ensemble l’utilité et l’impact de telle ou telle façon d’envisager l’alimentation et l’intérêt pour vous de suivre tel ou tel principe à différents niveaux.
On entend beaucoup de mal sur le sucre et il est fréquent de chercher à l’éviter. Ceux et celles qui essaient réalisent que si ça paraît simple en théorie, ces aliments sucrés finissent par faire très envie. Les pensées autour de l’aliment en question ne nous quittent pas. On se dit alors qu’on a peut-être une addiction et qu’on a peut-être un problème grave.
Le travail que je propose permet de répondre aux envies d’aliments sucrés de façon adaptée. Il diminue la fréquence de ces envies et permet de les apaiser efficacement. Je suis souvent épatée de la vitesse à laquelle les personnes sortent de ces difficultés.
Certains m’expliquent qu’elles ont toujours envie de manger. Parfois il s’agit d’une envie de manger en général, mais le plus souvent, il s’agit d’envies de manger certains aliments.
Plusieurs causes peuvent être à l’origine de cette difficulté. Il peut s’agir d’un vécu émotionnel difficile, du stress qui nécessite des aliments réconfortants pour que la journée soit vivable. Pour beaucoup de personnes, c’est une relation tendue avec certains aliments, notamment ceux qui sont limités ou déconseillés par rapport au poids et la santé : les aliments gras et sucrés.
Il est aussi possible d’avoir une envie permanente de manger tout simplement parce qu’on ne mange pas assez. La peur de grossir pousse à s’interdire de manger suffisamment pour se rassasier. La faim pousse alors à compléter les apports pour recevoir ce dont l’organisme a besoin.
Dans tous les cas, il est possible de réduire la fréquence des envies et les quantités mangées et transformer ces moments en autant d’occasions de se faire vraiment du bien sans excès ni prise de poids.
Critères pour savoir si on souffre d’anorexie
Si le résultat de la division de votre poids en kilos par votre taille au carré (en kilos) (ce qu’on appelle l’IMC) est égale ou inférieure à 17,5 (par exemple si vous faites moins de 47 kg pour 1m65), votre poids entre dans les critères de l’anorexie mentale.
Cela ne suffit pas pour définir cette maladie. Le diagnostic d’anorexie mentale n’est posé que s’il y a aussi une peur intense de prendre du poids ou de perdre le contrôle de son alimentation. Pour compliquer le tout, l’anorexie peut commencer voire rester à des IMC supérieures à 17,5 (on parle alors d’anorexie atypique). Si vous perdez beaucoup de poids depuis quelques semaines et que vous vous sentez prise dans une logique de toujours plus de perte de poids, alors il serait prudent de consulter avant que le poids ne descende trop bas et que des phénomènes physiologiques de maintien d’un état de dénutrition ne s’ajoutent aux phénomènes psychologiques.
Voici quelques signaux qui pourront vous mettre la puce à l’oreille par rapport à une possible anorexie : Votre entourage vous trouve trop maigre alors que vous vous trouvez trop grosse. Peut-être une partie de vous est-elle bien consciente que le poids est bas, mais la pensée selon laquelle votre corps est trop gros domine largement et vous pousse à vous restreindre encore. Un nombre croissant d’aliments et de groupes d’aliments vous font très peur et vous les évitez complètement ou vous imposez des quantités très réduites et seulement dans certaines conditions. Vous avez froid quasiment tout le temps. Vos pensées tournent beaucoup autour du contrôle de votre poids et des façons de perdre encore du poids. Les repas sont devenus des moments angoissants ou très ritualisés.
Sortir de l’anorexie, pas facile mais largement possible
Le chemin pour sortir de l’anorexie est souvent long car, même si c’est une maladie, on peut hésiter à changer pour guérir. On veut retrouver la vie d’avant mais en même temps, ça fait peur de remanger. C’est compliqué et très pénible à vivre. Il est nécessaire d’avancer tout doucement en veillant à toujours garder à l’esprit les raisons de vouloir sortir de cette maladie dangereuse pour le corps et si douloureuse pour l’esprit. L’anorexie est un peu comme une prison dont on n’ose pas sortir alors qu’on voit le monde de l’autre côté des barreaux et qu’on a envie de le rejoindre.
Il est important de souligner que guérir de l’anorexie a besoin d’être le choix de la personne qui en souffre. On ne peut pas guérir de l’anorexie pour obéir à des pressions de l’entourage. En effet, ce n’est en aucun cas un caprice mais une impossibilité d’oser se nourrir suffisamment. Bonne nouvelle : on peut en sortir et chaque pas sur la voie de la guérison libère encore un peu et permet de faire plus de choses qui comptent pour soi.
Pour accompagner une personne souffrant d’anorexie mentale, on conseille un suivi par trois professionnels : un médecin (qui peut être le médecin généraliste), un.e psychologue et un.e professionnel.le de nutrition formé aux troubles du comportement alimentaire. Mon parcours est spécifiquement centré sur les troubles du comportement alimentaire depuis plus de 20 ans. Titulaire d’un diplôme universitaire dans ce domaine et enseignante depuis plus de nombreuses années sur ce thème à l’Université d’Auvergne et dans la formation des infirmières à Clermont-Ferrand, je suis spécialisée dans l’accompagnement de personnes souffrant de ce trouble.
Vous pouvez en lire plus sur les troubles du comportement alimentaire ici
De très grandes quantités de nourriture en peu de temps et en culpabilisant
Le terme de boulimie concerne les personnes qui mangent de très (vraiment très très) grosses quantités de nourriture en peu de temps (pas plus de 2h) avec un fort sentiment de culpabilité et qui ont recours à des stratégies dangereuses pour la santé pour éviter de grossir comme, par exemple, se faire vomir, jeûner pendant des jours ensuite, s’obliger de faire du sport à l’excès malgré, parfois, un épuisement, utiliser des laxatifs en quantité excessive.
S’il s’agit de quantités plus petites, on parle de compulsions, ce qui est déjà assez pénible. Ce n’est juste pas de la boulimie ou pas un tableau complet de boulimie…
Les stratégies de réduction du poids = Ce qui distingue la boulimie d’autres types de pertes de contrôle et d’excès alimentaires
Ces stratégies, mises en place pour diminuer ou éliminer la peur de grossir, sont à double tranchant car, si elles permettent en effet d’avoir moins peur de grossir (même si, le plus souvent, elles n’empêchent pas une prise de poids), elles génèrent souvent un fort sentiment de honte, ce qui n’est pas tellement plus facile à vivre. Chez beaucoup de personnes qui souffrent de boulimie, il y a aussi la peur très justifiée des effets néfastes de ces stratégies sur la santé.
Cependant, si la peur de grossir est plus forte que la peur pour la santé, on reste dans les troubles. Des règles alimentaires très stricts enferment la personne dans un phénomène de tout ou rien : « Si je mange de la salade, alors c’est bien, je peux la garder. Si je mange un chocolat, alors j’ai craqué ». Foutu pour foutu (et parce qu’on n’arrive plus du tout à se contrôler), on mange alors de grandes quantités et on tente d’éliminer les effets de ces excès sur le poids de la façon qu’on a l’habitude d’utiliser, même si on en connaît les dangers.
Un des très grands problèmes de la boulimie c’est que ce qui paraissait un super plan au départ (par exemple se faire vomir etc pour éviter la prise de poids tout en mangeant de grosses quantités de nourriture) finit par être un cercle vicieux où les crises se succèdent et finissent par coûter très cher en temps, en énergie et en argent et par empêcher la personne de sortir, d’aller vivre, même quelques jours avec une autre personne, de manger au restaurant etc. La honte et la culpabilité ainsi que la peur que d’autres repèrent le trouble font aussi que ce trouble du comportement alimentaire sont également très pénibles à vivre.
Sortir de la boulimie
Pour accompagner une personne souffrant de boulimie, on conseille un suivi par trois professionnels : un médecin (qui peut être le médecin généraliste), un.e psychologue et un professionnel de nutrition formé aux troubles du comportement alimentaire. Mon parcours est spécifiquement centré sur les troubles du comportement alimentaire depuis plus de vingt ans. Titulaire d’un diplôme universitaire dans ce domaine et enseignante depuis plus de nombreuses années sur ce thème à l’Université d’Auvergne et dans la formation des infirmières à Clermont-Ferrand, je suis spécialisée dans l’accompagnement de personnes souffrant de ce trouble.
Vous pouvez en lire plus sur les troubles du comportement alimentaire ici
Si vous souffrez d’une maladie chronique telle que le diabète, ou le côlon irritable ou si on vous dit que votre taux de cholestérol est trop élevé, vous avez pu recevoir des conseils plus ou moins précis sur la façon de manger pour limiter les risques de voir des symptômes ou des aggravations arriver. Parfois ça va un peu vite et des questions restent. Parfois il s’avère impossible de suivre à la lettre ce qu’on a retenu qu’il fallait faire.
Je vous propose de compléter vos connaissances en écoutant vous difficultés les informations que vous avez trouvées et voir comment cela se passe quand vous tentez de suivre les conseils que vous avez reçus. Souvent, modifier profondément son alimentation ne se fait pas sans difficulté et on a besoin de pouvoir poser les choses pour mieux voir ce qui est possible et comment.
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé pour l’accès à la chirurgie de l’obésité incluent un suivi diététique avant et après l’opération. En effet, les études montrent de bien meilleurs résultats chez les personnes qui ont éliminé leurs troubles du comportement alimentaires (compulsions, boulimies, grignotages importants…) avant l’opération. Dans le cas contraire, ces comportements reviennent le plus souvent après un temps d’accalmie qui dure quelques mois après l’opération. Un travail sur le comportement alimentaire limite les rechutes des compulsions après l’opération et augmente les chances d’une perte de poids plus durable et moins de complications à court et long terme.
Le plus souvent, la décision de passer par une opération de l’estomac pour perdre du poids fait suite à un certain nombre de tentatives de perte de poids en suivant des conseils nutritionnels et des régimes. Or ceux-ci ont tendance à faire grossir sur le long terme et à enfermer la personne dans des difficultés à repérer ses besoins et à manger des quantités adaptées. Un travail sur l’écoute du corps et sur les phénomènes qui sont à l’origine des perturbations de la façon de manger est utile pour profiter pleinement de ce que cette chirurgie peut apporter – ou, parfois, pour décider de finalement s’en passer…
Ne pas craquer : beaucoup de conseils –
Les prises alimentaires émotionnelles inquiètent beaucoup et sont une des raisons principales qui font venir pousser ma porte. « Je mange quand je suis triste », « Je mange par ennui », « je grignote », « je mange sans faim » sont parmi les phrases que j’entends très souvent lors des premiers rendez-vous. Un grand nombre de livres sont sortis ces dernières années pour défendre le concept de « gestion » des émotions. On considère que manger sans faim est évitable lorsqu’on on est un bon gestionnaire d’émotions. On nous enjoint d’accepter l’émotion et de respirer ou alors prendre une douche, faire une ballade, téléphoner à une amie, changer de métier ou de compagnon, faire une psychothérapie, boire un verre d’eau ou une boisson chaude sans sucre, écrire un journal intime etc. etc. La liste est quasiment infinie. Parfois ça marche vraiment bien pendant quelque temps. Parfois pas.
– peu d’efficacité…
Le plus souvent, après un petit temps de lutte contre l’envie, on cède. Plus on essaie de lutter et pire c’est. Chacun.e se dit que c’est parce qu’il ou elle s’y prend mal et que sûrement les autres y arrivent car ces conseils ont l’air tellement logiques et sont donnés avec tant de conviction qu’on se dit que ça devrait marcher. En réalité, ça marche rarement. Et, surtout, même si ça devait marcher pour certains, si ça ne marche pas pour soi, il est légitime de trouver une autre façon d’aborder le problème. Tout comme pour d’autres stratégies dans la vie. Ce qui est la bonne solution pour les uns ne l’est pas pour les autres. Ce n’est pas pour ça que les uns sont meilleurs que les autres.
Trouver du réconfort avec des quantités adaptées
Sortir des spirales de la surconsommation et des compulsions nécessite un petit coup de main dont la logique étonne parfois, mais qui aide à s’en sortir plus vite qu’on n’imagine.
« Je sais ce qu’il faut faire… »
A force d’entendre des conseils pour être mince et en bonne santé, on finit par se dire qu’il existe une alimentation idéale. On se dit qu’il faut à tout prix la respecter si on veut éviter qu’on puisse nous reprocher de ne pas avoir fait ne nécessaire, d’avoir manqué de volonté en somme, pour être éviter les maladies et la prise de poids. Parfois, les règles qu’on essaie d’appliquer ressemblent beaucoup à un régime qu’on a fait dans le passé. Parfois, c’est des principes qu’on a entendu à différents endroits à des périodes différentes de notre vie et qui nous ont convaincus.
« …mais je n’y arrive pas ! »
Le problème, c’est que respecter toutes ces règles au quotidien relève généralement de la quadrature du cercle. Les aliments qu’on essaie tant d’éviter ou limiter finissent par nous faire tellement envie qu’on les mange, parfois en quantité importante sans pouvoir s’arrêter. Visiblement, c’est plus compliqué qu’il n’y paraît de lutter contre notre corps !
Lorsqu’on cherche à respecter des règles d’alimentation « santé » ou « minceur », on se met facilement à culpabiliser d’adoucir une mauvaise journée en mangeant un aliment réconfortant ou de passer un bon moment autour d’un repas délicieux. On considère que ce sont des écarts et qu’on devrait avoir plus de volonté pour résister.
Les émotions et nos relations sociales font aussi partie de la santé
On en parle peu, mais, en dehors des considérations de qualité de vie, les émotions et le lien social impactent notre santé et notre espérance de vie. L’OMS définit la santé ainsi : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » On peut donc dire que si notre « alimentation santé » ne permet pas un bien-être mental et social, ce n’est peut-être pas une alimentation si saine que ça. L’alimentation d’un être humain est plus complexe que ce qu’on nous fait parfois imaginer.
On a besoin d’une façon de manger qui tienne compte de cette complexité physiologique, émotionnelle et sociale. Je vous propose un travail dans ce sens.
Les réflexes naturels pour protéger nos enfants de l’excès de poids : limiter les aliments
En tant que parents nous souhaitons protéger nos enfants des souffrances évitables dans la vie, car nous les aimons et nous voulons le meilleur pour eux. L’obésité avec la stigmatisation, le harcèlement et les moqueries qui y sont malheureusement associés fait partie des choses qu’on aimerait à tout prix éviter à nos enfants.
Pour éviter une prise de poids excessive ou pour faire reperdre du poids à un enfant, le réflexe (parfois suite à des conseils de professionnels de santé, parfois pas) est généralement de limiter ou supprimer de certains aliments par exemple limiter les féculents, le fromage et les desserts et supprimer les sodas, les biscuits industriels et les bonbons. Souvent, dans un premier temps, ça porte ses fruits. L’enfant s’affine ou ne grossit pas.
Malheureusement, ces réflexes de restriction ne font qu’aggraver le problème
Cependant, malheureusement, il y a très souvent un deuxième temps : celui où, malgré les stratégies mises en œuvre, l’enfant reprend du poids et où on observe son attention tourner beaucoup plus autour des aliments qu’avant. Il demande si c’est bientôt l’heure de goûter, ce qu’il y aura au dîner. Il paraît un peu stressé à table et mange vite et beaucoup dès qu’il en a l’occasion malgré les conseils et les gros yeux qu’on lui fait.
Mes expériences en centre d’adolescents obèses et les témoignages de mes patients enfants, adolescents et même les adultes qui sont ou ont été restreints, surveillés ou au régime dans l’enfance m’ont convaincue que cette façon de procéder, malgré le fait qu’elle soit très répandue, est sérieusement aggravante. Non seulement, elle se solde le plus souvent par une augmentation du poids, mais elle impacte également largement l’estime de soi de l’enfant qui culpabilise de ne pas arriver à suivre les conseils qu’on lui donne et qui est généralement obligé de manger en cachette pour couvrir ses besoins. Plusieurs études scientifiques viennent valider ces observations.
Les recommandations officielles, trouver ce qui pousse à manger autant et aider l’enfant dans sa globalité
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé (la HAS) met à juste titre l’accent sur la complexité, l’aspect multifactoriel que représente l’obésité infantile : Plutôt que de se demander comment faire obéir l’enfant afin qu’il perde du poids, il s’agit de comprendre ce qui se joue pour lui et l’aider à retrouver sa régulation par les sensations alimentaires.
L’objectif sera d’aider l’enfant ou l’adolescent.e à retrouver un comportement alimentaire compatible avec un bien-être physique, émotionnel et social. Il s’agira également de retrouver une sérénité familiale autour de la table et en dehors. Pour cheminer vers cela, il est nécessaire de faire le point sur ce qui a déclenché sa prise de poids et ce qui maintient son excès de poids. Cela permet de trouver avec lui et/ou ses parents les pistes pour sortir de cette situation. Si l’enfant a moins de 10 ans je vois d’abord les parents seuls. A la fois parce qu’il vaut mieux que les parents soient la référence pour manger qu’une personne inconnue de l’enfant mais aussi parce que ces temps avec les parents permettent de poser les choses, parler d’inquiétudes et de questionnements parentales qu’il vaut mieux exprimer en l’absence de l’enfant.
La peur que l’enfant ne mange pas assez
Même si beaucoup d’adultes utilisent l’expression selon laquelle un enfant « ne mange rien », celle-ci n’est bien sûr à prendre au pied de la lettre que dans le cas où l’enfant se retrouve aux urgences ou hospitalisé en réanimation. Le reste du temps, il s’agit d’enfants qui mangent de plus petites quantités ou de plus petits choix d’aliments différents que ce qu’on estime bon pour eux, à tort ou à raison. C’est toujours inquiétant. On a peur que son enfant ne soit pas en bonne santé ou qu’il ne grandisse pas bien. Ça peut rendre les repas un peu tendus.
La néophobie alimentaire, une étape normale de l’évolution de l’enfant. Comment bien gérer ?
Certains enfants refusent pendant une période ou plus durablement de manger des catégories d’aliments comme les légumes, les fruits ou la viande ou ne mangent qu’un nombre très restreint d’aliments et refusent de goûter aux autres. Ces refus débutent le plus souvent vers l’âge de 2 ans, l’âge de la néophobie alimentaire, une phase normale de l’évolution. Ces refus sont très variables en intensité d’un enfant à l’autre et s’estompent avec l’âge. Un certain nombre d’attitudes des adultes présents lors des repas (parents, grands-parents, nounous, personnel de cantine, d’autres enfants à table….) et de contextes familiales peuvent aggraver et faire durer ces difficultés.
Lorsque les repas sont sources de stress et de tension autour des refus alimentaires d’un enfant, il est intéressant de faire le point. Après une description de l’enfant et de ses attitudes à table, je peux vous apporter des informations sur les façons de l’aider se détendre devant les aliments et les stratégies à éviter parce qu’elles ont tendance à augmenter et pérenniser refus et peurs alimentaires.
Lorsque l’enfant refuse tant d’aliments qu’il maigrit et/ou ne grandit pas assez : le trouble ARFID
Lorsque les difficultés à élargir la gamme d’aliments acceptés dure et/ou impacte la santé ou la croissance de l’enfant, il peut s’agir d’un véritable trouble des conduites alimentaires appelé ARFID ou trouble d l’alimentation évitante ou restrictive. Il s’agit d’une alimentation insuffisante entraînant une perte de poids mais sans que ce ne soit l’objectif de la part de l’enfant ou l’ado qui en souffre. Il y a alors besoin d’un suivi sur le comportement alimentaire, mais souvent, aussi un suivi psychologique et médical comme pour les autres troubles du comportement alimentaire. Dans ce trio, je peux assurer l’accompagnement pour la partie alimentaire.
L’adolescence, l’âge où on se cherche, y compris par rapport au corps et l’alimentation
Lors de l’adolescence, la majorité des filles traversent une période où elles cherchent à maîtriser leur poids en pensant que leur corps est plus gros qu’il ne devrait l’être ou pour être aussi mince que certaines copines de classe ou celles sur Instagram par exemple. Souvent, tout rentre dans l’ordre et elle laisse tomber ses règles strictes pour remanger sereinement avec la famille et les amies. Parfois, au lieu de remanger normalement, elle traverse une période de crises compulsives passagères ou qui s’installent plus durablement ou ses restrictions s’intensifient son corps devient maigre.
Le réflexe de dire à son ado de manger autrement
Le ton monte alors parfois car en tant que parent, on a envie de faire comprendre à son enfant que manger autant ou si peu n’est pas une bonne idée. Or, si au départ, les choix alimentaires sont délibérés, les compulsions ou la peur de manger plus ne le sont pas. Les pertes de contrôle avec leurs excès sont notamment très pénibles à vivre et l’adolescente souhaite fortement pouvoir ne pas en avoir. Parfois, le contrôle de l’alimentation devient obsessionnel et le poids descend en flèche sans que l’adolescente ne l’admette devant les autres voire à elle-même car l’anorexie implique une perturbation de l’image corporelle.
Les garçons aussi peuvent souffrir de troubles du comportement alimentaire
A l’adolescence, certains garçons peuvent également inquiéter par leur attitude envers leur corps et leur alimentation. Le plus souvent, à la différence des filles, ils mettent l’accent sur une activité sportive intense, notamment dans l’objectif d’augmenter leur masse musculaire sans que les apports alimentaires n’augmentent autant que ce qui serait adapté. Avec les dépenses énergétiques très importantes des adolescents associés à une dépense sportive, malgré des repas en apparence suffisants ou normaux, l’adolescent peut se retrouver amaigri mais aussi enfermé dans une logique de maîtrise de son corps qui finit par exclure d’autres activés. C’est un signe à prendre au sérieux pour agir.
Plus on s’y prend tôt et meilleurs sont les chances de s’en sortir
Les études sont claires sur les pronostics des troubles du comportement alimentaire : plus tôt on intervient et meilleurs sont les résultats.
Se renseigner en posant des questions à un professionnel du comportement alimentaire ou lire des livres sur le sujet permet de mieux comprendre et aider son enfant. C’est parfois difficile, car changer de comportement voire juste en parler comme quelque chose de pas forcément idéal est souvent très compliqué pour l’ado. C’est un point très sensible, mais il est nécessaire, en tant que parents, de montrer qu’on a vu que quelque chose se joue et qu’on est inquiets.
S’il est d’accord pour consulter pour faire le point sans pression ni jugement, je peux l’accueillir avec ou sans ses parents.
Si vous souhaitez me rencontrer pour échanger à propos de questions que vous vous posez par rapport à votre adolescent.e, c’est tout à fait possible aussi.